Rôle de l’ADN non intégré des Rétrovirus dans la réplication
Une fois l’entrée du virus dans la cellule cible, l’ARN rétroviral est convertit lors de l’étape de transcription inverse, en une molécule d’ADN linéaire double brin qui va se trouver au sein d’un complexe protéique que l’on nomme intasome. Ce complexe comprend notamment une protéine virale que l’on nomme intégrase (IN). L’ADN nouvellement synthétisé est ensuite intégré dans le génome de la cellule hôte que lors de l’étape d’intégration du virus. Cette étape d’intégration est décrite comme indispensable à la réplication du virus car elle permet (i) la stabilité de l’information (ii) l’expression virale amenant à la synthèse de nouvelles particules virales infectieuses.
Cependant, lors de l’infection, des molécules d’ADN non intégrées sont détectées. Ces génomes se présentent principalement sous la forme circulaire et sont générées lorsque l’étape d’intégration ne peut avoir lieu. A l’heure actuelle, le rôle de ces génomes dans le processus de réplication n’est pas bien étudié.
Par des techniques virologiques et de quantification de pointe basées sur la PCR, RT-PCR quantitative et la PCR, RT-PCR digitale, nous étudions le rôle de ces génomes. Ce rôle semble loin d’être négligeable surtout chez les patients traités par des molécules anti-intégrase donnant lieu à l’accumulation de ces formes.